La disparition de Narumi Kurosaki reste l’une des affaires criminelles les plus marquantes de la dernière décennie en France. Cette jeune étudiante japonaise, venue étudier à l’Université de Franche-Comté à Besançon, a mystérieusement disparu en décembre 2016. Son histoire mêle tragédie, enquête internationale et émotion, captivant la France et le Japon.
Profil et biographie de Narumi Kurosaki
| Nom complet | Narumi Kurosaki |
| Date de naissance | 1995 (Japon) |
| Nationalité | Japonaise |
| Études | Université de Franche-Comté, Besançon |
| Disparition | 4 décembre 2016 |
| Lieu | Besançon, France |
| Statut | Présumée morte |
| Suspect principal | Nicolás Zepeda (ex-petit ami chilien) |
Les débuts de Narumi Kurosaki
Originaire du Japon, Narumi Kurosaki était une jeune femme brillante et passionnée par les langues. Elle étudiait le français et rêvait d’une carrière internationale. En 2016, elle obtient une bourse d’échange pour poursuivre ses études à Besançon, une ville universitaire réputée pour son ouverture culturelle.
Sa joie de vivre et sa gentillesse la rendaient très appréciée de ses camarades. Elle partageait un logement dans une résidence universitaire avec d’autres étudiants étrangers.
Une relation marquée par la distance

Avant de partir pour la France, Narumi avait entretenu une relation amoureuse avec Nicolás Zepeda, un jeune Chilien qu’elle avait rencontré à l’université au Japon. Leur couple semblait fusionnel, mais selon plusieurs témoignages, la relation s’était progressivement détériorée.
Narumi souhaitait tourner la page et profiter pleinement de sa nouvelle vie en France, tandis que Nicolás semblait obsédé par elle, refusant d’accepter la rupture.
La nuit de la disparition de Narumi Kurosaki
La dernière fois que Narumi Kurosaki a été vue vivante remonte à la soirée du 4 décembre 2016. Des témoins l’ont aperçue entrant dans sa résidence universitaire en compagnie de Nicolás Zepeda, arrivé du Chili quelques jours plus tôt.
Dans la nuit, plusieurs voisins ont entendu des cris de détresse et des bruits violents provenant de sa chambre. Pourtant, personne n’a donné l’alerte immédiatement. Le lendemain, les amis de Narumi ont reçu des messages étranges prétendument écrits par elle, mais leur ton inhabituel a vite éveillé les soupçons.
Le rôle de Nicolás Zepeda dans l’enquête
Rapidement, les enquêteurs ont retracé les déplacements de Nicolás Zepeda, qui avait quitté la France peu après la disparition. Des caméras de surveillance l’ont filmé achetant du matériel suspect : produits inflammables, lingettes, sacs poubelle, laissant présager une tentative de dissimulation de preuves.
L’absence de corps a rendu l’enquête complexe. Cependant, les éléments matériels, les témoignages et les incohérences dans le récit du suspect ont convaincu la justice française d’émettre un mandat d’arrêt international.
L’extradition et le procès
Après plusieurs années de bataille judiciaire, le Chili a accepté d’extrader Nicolás Zepeda vers la France en 2020. Son procès s’est ouvert en 2022 à Vesoul, sous haute tension médiatique.
Zepeda a toujours nié avoir tué Narumi, affirmant qu’ils s’étaient revus pour parler et qu’elle était repartie de son plein gré. Cependant, le jury a estimé qu’il était coupable de meurtre avec préméditation et l’a condamné à 28 ans de réclusion criminelle.
En 2024, un nouveau procès en appel a confirmé la culpabilité de Zepeda, tout en réduisant légèrement la peine.
L’absence du corps : un mystère persistant
Malgré la condamnation, le corps de Narumi Kurosaki n’a jamais été retrouvé. Les recherches ont été menées dans les forêts et rivières autour de Besançon, mais sans succès.
Cette absence de corps rend le drame encore plus douloureux pour la famille. Au Japon, ses proches continuent de prier pour connaître la vérité et ramener son corps dans son pays natal.
Une affaire internationale et émotionnelle
L’affaire Narumi Kurosaki a eu un retentissement mondial. Les médias japonais ont largement couvert chaque étape de l’enquête et du procès, exprimant l’incompréhension face à la violence du crime.
La France et le Japon ont coopéré étroitement pour faire avancer la procédure judiciaire. L’histoire a aussi ravivé les débats sur la protection des étudiants étrangers en Europe et la prévention des violences conjugales à l’international.
Le portrait d’une victime attachante
Les amis et professeurs de Narumi décrivent une jeune femme souriante, curieuse, aimant la musique et la culture française. Sa disparition a laissé un vide immense dans la communauté étudiante.
Des hommages ont été organisés à Besançon et à l’université de Tsukuba au Japon. Un arbre commémoratif a été planté en sa mémoire sur le campus de Franche-Comté, symbole d’une vie brutalement interrompue.
L’impact du drame sur la société japonaise et française
L’affaire a soulevé des questions sur la sécurité des étudiants étrangers et sur la coopération judiciaire internationale.
Au Japon, le public a été choqué par l’idée qu’une jeune fille puisse disparaître sans que son corps ne soit retrouvé.
En France, les associations ont rappelé la nécessité d’un meilleur suivi psychologique pour les victimes de harcèlement et de ruptures violentes.
Le comportement du suspect après les faits
Après son retour au Chili, Nicolás Zepeda a mené une vie apparemment normale. Il a donné des cours et maintenu une présence sur les réseaux sociaux avant d’être arrêté.
Son attitude détachée et ses contradictions durant les interrogatoires ont renforcé la conviction qu’il tentait de manipuler la vérité.
Les preuves indirectes et numériques
Les enquêteurs ont mis en avant plusieurs preuves numériques :
- Les historiques de navigation montrant des recherches sur la dissimulation de corps.
- Des enregistrements vidéo où Zepeda menaçait Narumi.
- Des messages falsifiés envoyés depuis le téléphone de Narumi après sa mort présumée.
Ces éléments ont joué un rôle central dans la condamnation du suspect, malgré l’absence du corps.
La douleur d’une famille sans réponses
La mère et les sœurs de Narumi Kurosaki ont suivi le procès avec dignité et courage. Elles ont exprimé leur gratitude envers la justice française, tout en continuant d’espérer retrouver un jour le corps pour offrir à Narumi une sépulture digne.
Chaque année, des cérémonies commémoratives sont organisées au Japon pour ne pas oublier sa mémoire.
L’héritage de Narumi Kurosaki
Aujourd’hui, le nom de Narumi Kurosaki est devenu un symbole de lutte contre les violences faites aux femmes et pour la justice internationale.
Son histoire continue d’émouvoir, rappelant la fragilité des vies jeunes et le danger des passions destructrices.
De nombreux documentaires et podcasts retracent son parcours, et son souvenir inspire la vigilance dans les relations à distance.
Conclusion
L’affaire Narumi Kurosaki dépasse le cadre d’un simple fait divers. Elle incarne la douleur universelle de la perte, l’espoir de vérité et la quête de justice.
Même sans corps retrouvé, la détermination des enquêteurs et la force de la famille de Narumi ont permis de rétablir une part de vérité et de faire condamner son meurtrier présumé.
Narumi reste dans les mémoires comme une jeune femme pleine de vie, victime d’un amour devenu tragique.
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Foire aux questions sur Narumi Kurosaki
Narumi Kurosaki était une étudiante japonaise de 21 ans disparue à Besançon en 2016 alors qu’elle suivait un échange universitaire en France.
Elle a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016 dans sa résidence universitaire.
Le suspect principal est Nicolás Zepeda, son ex-petit ami chilien, condamné pour meurtre.
Non, malgré des années de recherche, son corps n’a jamais été retrouvé.
Il a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle, peine confirmée en appel.
Parce qu’elle a révélé la vulnérabilité des étudiants japonais à l’étranger et a suscité une forte émotion nationale.
Des documentaires et reportages disponibles sur France Télévisions, NHK et d’autres plateformes retracent toute l’enquête et le procès.